dimanche 30 juin 2013

Nos cousins à longues pattes ont le droit de vivre leur vie, mais point trop n'en faut !!!

Tipula paludosa : C’est vrai qu’il est agaçant. Il vous frôle le visage, en toute inconscience, se perd dans vos rideaux, se noie dans votre verre, ce drôle d’insecte, au corps ventru et aux ailes démesurées... 

Les Tipules affectionnent les terres dites "fraîches", voire franchement humides pour se reproduire.  A noter que cet "empressement", sorte de "y'a pas de temps à perdre", est classique chez les insectes
dotés d'une durée de vie très brève. Leur seule raison d'être, est la reproduction,
et c'est tellement vrai à que certaines espèces ne s'alimentent même pas, faute de pouvoir le faire...

DRÔLE de TRONCHE : Chez les Tipules les yeux sont très gros, et finement "ocellés". Le "museau", très allongé, permet de sucer (comme la mouche), mais non de piquer (comme le moustique)...

Les antennes permettent de différencier les sexes (celles du mâle étant nettement plus développées),
mais la forme de l'extrémité abdominale est censément plus facile à observer. Dans cet accouplement,
la femelle est située en haut. Elle se reconnaît à l'extrémité pointue de son abdomen...

J'ajouterais que les "cousins" sont attirés par la lumière, et qu'il est rarement apprécié de les voir envahir la véranda, ou "tournicoter" autour de l'éclairage du salon, sans parler de ceux qui se posent au beau milieu de l'écran télé, ou viennent batifoler sur votre ordi, à deux doigts de votre nez !!!

samedi 29 juin 2013

Insectes et araignées, n'ayons pas peur, ils préfèrent les fleurs et butinent tout en musique...

Pardosa lugubris : Petite Araignée courante dans tous les sens du terme, puisqu'on la trouve
fréquemment en nombre, vive sur le sol des sous-bois ou dans les hautes herbes... 

Oedemeridae ou fausses cantharides, peut être définie comme minces coléoptères, au corps mou et de taille moyenne qui se trouve principalement sur les fleurs et le feuillage. Les adultes contiennent le toxique cantharidin dans leurs fluides corporels, comme un mécanisme de défense...

Pararge aegeria ou le tircis est une espèce de papillon singulière, surtout en raison du comportement du mâle ! En effet, ce dernier est territorial. Fréquentant les milieux boisés,
le mâle se poste dans une tache de lumière et c'était le cas...

Sans nom : Ils sont très utiles dans la nature, ils transportent le pollen des fleurs, ils détruisent des espèces nuisibles ou débarrassent les prés des bouses de vache comme le bousier. Imaginez les prés sans eux !!!

Panorpa communis : Mouche-scorpions, facilement reconnaissables par la forme de leur tête prolongée par un rostre, mais surtout par l’appareil copulateur évoquant une "queue de scorpion" que portent les mâles à l’extrémité abdominale. Tout naturaliste fréquentant, à la belle saison, les sous-bois et les haies a très certainement déjà observé ces insectes à l’allure unique...Eh oui dans le champ à Maurice !!!

Drosophila funebris ou mouche du vinaigre [4 mm] : Si vous avez vu des petites mouches dans votre cuisine ou au supermarché, en particulier autour des zones de fruits et légumes, ils sont probablement les mouches des fruits ou mouche du vinaigre. Les mouches des fruits sont un problème toute l'année, maisons chauffées permettent à deux moucherons à la volée, de se reproduire en pleine extension...
Qui n'a pas eu ce genre de petit moucheron dans sa cuisine : JOLI n'est-ce pas ????

vendredi 28 juin 2013

Quand la verdure a horreur de l'eau, les gouttes de pluie restent en suspend...

Quelques insectes et plus de 200 plantes ont la propriété d'être super-hydrophobes : posées sur eux,
les gouttes d'eau restent presque sphériques, comme elles le sont dans une pluie ou un nuage...
 
Cette propriété permet aux plantes de se protéger de l'eau : à cause de leur très faible contact, les gouttes n'adhèrent presque pas aux feuilles ou pétales et roulent en emportant les poussières présentes sur la surface...

En outre, les propriétés dynamiques de l'eau sur ces feuillages en renforcent encore le potentiel :
la pluie qui les tape y rebondit comme le ferait un petit ballon...

Gouttes d’eau, perles de pluie, diamant de la nature, tu ne cesseras de nous éblouir
par mille et un reflet sur ton sillage...

mardi 25 juin 2013

Feuilles déformées, boursouflures… La cloque du pêcher peut réduire totalement la "Melba" adorée…

En cas d'attaque  les feuilles se crispent, se décolorent puis se recroquevillent et se dessèchent...

La responsabilité de cette maladie incombe à un champignon microscopique (Taphrina deformans),
qui s'attaque essentiellement aux pêchers et nectariniers...

Enfin, une solution biologique consisterait à planter de l'ail, semer des capucines au pied des pêchers
ou pulvériser du sulfate de cuivre...

Après cette multi thérapie : pas de cloque au pécher et "Melba" va chanter.
Mais cette année humidifiée, pécher tu ne donneras point...

lundi 24 juin 2013

Ils se mettent en quête de cultures de petits pois et peuvent s'adapter aux pois de senteur...

Les Bruchus pisorum sont de petits Coléoptères voisins des Curculionidae, communément
appelées "charançons" des pois et haricots, elles se développent au détriment des légumineuses,
et pour être plus précis aux dépens de leurs graines.

Certaines espèces sont de ce fait nuisibles, et parfois même très nuisibles, car elles peuvent s'en prendre aux cultures destinées à l'alimentation humaine, ou aux denrées entreposées. Parmi les plus classiques, et les plus nuisibles, on trouve la Bruche du pois (Bruchus pisorum), et celle du haricot...

A en croire la littérature spécialisée, la Bruche du pois ( Bruchus pisarum ! )
est strictement monophage, et ne se développe que sur le pois...

Dans la mesure où la bestiole ci-dessus fait plus ressembler à un charançon, doit-on considérer que cette bruche s'est adaptée à d'autres pois, fussent-ils de senteur, ou qu'il s'agit en fait d'une espèce voisine, voire jumelle, cas de figure loin d'être exceptionnel au pays des bestioles !!!

dimanche 23 juin 2013

Le syrphe ceinturé possède de nombreux atouts en tant qu’agent de lutte biologique...

Le syrphe ceinturé Episyrphus balteatus, espèce indigène abondamment retrouvée dans nos
agro-écosystèmes, possède de nombreux atouts en tant qu’agent de lutte biologique...

Les syrphes adultes sont floricoles et se nourrissent, selon les espèces, de pollen et de nectar. Très sélectives quant à leur site d’oviposition, elles privilégient les plants infectés de colonies de pucerons : ceci assure une lutte biologique optimale sur le terrain et l’éradication des aphidiens dommageables à nos cultures...

Malgré ce mimétisme de guêpe, le syrphe ceinturé ne pique pas. Par mimétisme justement, sans doute
pour dissuader les prédateurs, elle tendent de ressembler aux guêpes et aux abeilles...

Inoffensif son battement d’ailes rapide, est son seul moyen de défense. Ce dernier lui permet de
bondir de plusieurs mètres en arrière en une seconde. Et la photo mon petit Monsieur !!!

samedi 22 juin 2013

Alternance de moments sur le terrain et d’écriture en salle, mon terrain de chasse...

Mes premiers pas introduisent le lieu principal. Une fugue dans la nature, avec mon appareil photo...

Je va dans le champ de Maurice, espace vaste et sans bordes, retrouver le calme et l'image qui va me ravir... 

Admirer et adorer, expriment une émotion très forte : reconnaître la supériorité de la nature
et le rendre à une divinité au travers des photos... 

Métamorphose et inspiration : c’est vraiment un état méditatif. Je plonge dans cette nature
avec des bottes, très consciente d'écouter ma voix interne...

Ensuite, j'entre dans l’espace où je ne suis plus seule. La nature autour de moi est animée et j'observe presque sans respirer pour trouver la petite bête... qui monte!!!

Ce n'est qu'horizon calme et pacifique et je profite du spectacle pour immortaliser,
avant que le champ de Maurice soit fauché, la faune et la flore vont alors bientôt s'enfuir...

C'est un de mes lieux de TRAVAIL !!!!!!!

vendredi 21 juin 2013

Coléoptère plutôt plat à livrée monochrome rouge orangé qui ressemble à un Cardinal...

Couleur de l'été, couleur feu...

Pyrochroa serraticornis ou Cardinal à tête rouge : est un coléoptère aux élytres, au thorax
et à la tête rouge écarlate. Les pattes et les antennes sont noires ou presque...

Le surnom de ce beau coléoptère lui vient de sa couleur. On le rencontre à l'orée des bois,
dans les haies, en lieu humide, dans les champs près de chez nous...

La différentiation sexuelle est la suivante, le mâle et la femelle ont des antennes pectinées ou en dent de scie. Ponte en juin-juillet sous les écorces des arbres morts.
Les larves très carnassières se nourrissent de larves d'autres insectes...

C'est un insecte que je trouve très photogénique, sa couleur rouge écarlate donne souvent un joli contraste avec le vert du milieu dans lequel on le trouve. Ses larves plates, beige jaunâtre, sont carnassières. Elles vivent entre bois et écorce sur les vieux troncs, branches mortes, souches...
et se nourrissent des larves d'autres insectes. Taille : 12/14 mm...

jeudi 20 juin 2013

On ignore que les feuilles de moutarde ont largement été consommées dans le passé...

Sinapis arvensis ou moutarde des champs : Fleur : Corolle régulière jaune pâle, quatre pétales,
quatre sépales allongés, tombant facilement, six étamines, dont quatre longues et deux courtes...

La moutarde des champs est très prolifère et produit de grandes quantités de graines, pouvant atteindre des dizaines de milliers pour les grandes plantes. Les graines noires peuvent être utilisées pour faire de la moutarde...

Elle se rencontre en plaine et en montagne, dans les champs et aux bords des chemins, dans les terrains vagues, mais principalement dans les lieux cultivés calcaires (au bord des vignes non traitées)...

C'est, aussi, un excellent engrais vert, du fait que ses racines ont le pouvoir de défoncer les sols trop lourds et de les ameublir en profondeur. C'est tout ça de travail en moins pour le tracteur et son cultivateur!!!

mercredi 19 juin 2013

Belle livrée rayée rouge et noire, signalant aux prédateurs qu'elle n'est pas bonne à déguster...

Graphosoma lineatum : Punaise rayée de noir et rouge, et pois noir sur fond rouge : couleurs
indiquant à ses prédateurs qu'elle est toxique...

Son corps plat, son dos rayé de rouge et noire, son ventre à petits pois rouge et noir :
elle se nourrit de jus de cerises et de fleurs de plantes ombellifères. Elle vit dans les champs...

Les habituels prédateurs insectivores, tels les oiseaux, sont en effet fort peu enclins à s'attabler,
tant la coloration rouge et noire laisse présager un menu pour eux insipide par son âcreté...

Accouplements tous azimuts... et toujours "tête-bêche" chez les punaises !!! mais à la moindre alerte,
la désunion est instantanée !!! mon simple appareil à clic clic, les a toutes éparpillées...Il faudra repasser !!!

mardi 18 juin 2013

Le pois vert frais est une graine immature que l’on consomme comme un légume...

Pisum sativum : le petit pois mange-tout fait partie des cinq principales cultures potagères
qui contiennent davantage de protéines que la plupart des autres légumes...

Le pois mange-tout, a une cosse moins coriace et plus sucrée et ses graines sont de très petite taille.
Il se déguste donc entier, cosse et graines, et se trouve plus facilement sur les étalages à l’état frais... 

En grains ou mange-tout, le pois frais renferme une grande variété de vitamines et minéraux.
C’est une bonne source de lutéine et de zéaxantine, deux composés protecteurs pour les yeux...

Tout frais cueilli, cru et nature, il se consomme comme une véritable friandise.
C’est un accompagnement classique dont on ne se lasse pas...

Qu’il soit en grains ou mange-tout, les fines herbes et la menthe relèvent originalement sa saveur.
Et surtout, il fournit plus de protéines et de fibres que la plupart des légumes...

lundi 17 juin 2013

Le cerveau de l’abeille travaille à un taux supérieur à l’ordinateur le plus avancé...

Les ordinateurs les plus avancés d'aujourd’hui peuvent calculer 16 billions de calculs par seconde.
Le nombre pour le cerveau de l’abeille est 625 fois plus grand, c’est-à-dire 10 trillions...

Dans cette fleur, le cerveau de l’abeille consomme aussi moins d’énergie que l’ordinateur. L’énergie consommée par 10 millions d’abeilles est la même que celle utilisée par une seule ampoule de 100 Watt..

Son exosquelette, est extrêmement fort et son système respiratoire permet, que plus d’oxygène atteigne les tissus mous en faisant un meilleur emploi de l’air. Sa structure musculaire possède différentes caractéristiques dans différentes sections de son corps, dépendamment des exigences de ses mouvements...

Les fleurs de Sureau poussent en corymbes retombantes blanches diaphanes du plus bel effet. Ces fleurs attirent les insectes et les oiseaux en nombres, au printemps et en été cela fait une joyeuse cacophonie...

Les muscles des ailes, ne sont pas pourvus de la membrane externe qui se retrouve dans les autres muscles et ce, pour permettre l’admission d’une quantité d’oxygène plus élevée. D’une manière analogue, ses systèmes d’odorat et de goûter sont parfaitement adaptés aux tâches telles la récolte...