Il est plus aisé d'observer la Sittelle torchepot à l'automne. Pendant la belle saison, cet oiseau se trouvait dissimulé par le feuillage des grands arbres de notre entourage...
Contrainte par la faim, elle fréquente les mangeoires avec intrusion énergique où elle saisit furtivement les graines de tournesol et autres pitances des autres oiseaux du jardin...
C'est un moment privilégié pour faire mieux connaissance avec cet oiseau à la silhouette typique : queue courte, corps trapu en forme de fuseau se prolongeant sans cou par une grosse tête munie d'un bec puissant et pointu. Le dos est gris-bleu, la gorge blanche, la poitrine et le ventre roussâtres, un sourcil noir barre l'oeil...
Plus que son aspect, c'est son comportement qui mérite l'attention. Cet oiseau est un remuant et infatigable grimpeur des arbres...
C'est dans les fissures des écorces, les anfractuosités et trous des arbres qu'elle trouve l'essentiel de son alimentation : insectes, chenilles, oeufs et larves, araignées en soulevant l'écorce et la mousse sans creuser le bois...
Minutieuse, la Sittelle torchepot peut rester plusieurs minutes sur un même arbre qu’elle parcourt du bas du tronc jusqu’aux branches les plus hautes (ou inversement)… en marchant ou en courant sur l’écorce. Elle saute très rarement d’une branche à l’autre et attire donc assez peu l’attention des observateurs. SAUF MOI !!!
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