vendredi 26 février 2016

Un voile d'argent et de diamants sur toutes mes petites fleurs de printemps...

Je me produit en photographe, malgré la fraîcheur du matin dans le jardin des myosotis...

Par leur brillant éclat mon regard est attiré, ces énormes gouttes ne sont pas d'assez fort adversaire...

Une saison très dure, mais je vois régner en ces lieux, de multiples perles dans mes spirées...

Malgré des vents pernicieux, mes efforts les plus furieux, sont à l'échelle dans le chèvrefeuille...

Ce froid qui fait injure aux fleurs, me dépeint des perles de cristal ambitieuses de fraîcheur...

mardi 23 février 2016

Lichen, j’adore ce mot. Il dit ce qui pousse lentement et sûrement...

De mes bras, j’ai entouré le tronc du vieil arbre et j’ai capturé son écorce rugueuse...

Immobile, j’ai tenté de percevoir la circulation de la sève, et l’avancée tranquille du temps...

Demeure cette tranquillité qui suit son cours, et ce qui en fait l’essence profonde...

C'est la vie, la vie dans toute sa diversité : impressions de nature, avec tout ce lichen...

Il dit son peu de reconnaissance sociale et sa ténacité pourtant à durer, à passer...
    (même après la brosse à chiendent)...

Insensiblement, irrésistiblement, dans la patience hors de toute crainte urgente...
     (de se voir décapé)...

Ce poème au lichen peut se prolonger ainsi :
 "J’aurais voulu que la terre me retienne, que je devienne minéral et végétal pour vivre de la vie mystérieuse des choses qu’on croit inertes."
Car la mémoire de l’arbre, celle du monde, et la nôtre forme le métissage d’une même étoile !!!

dimanche 21 février 2016

Discrètement, elles apportent le bonheur...les petites fleurs des champs...

Elles naissent dans un mystère, les petites pâquerettes,
Et jaillissent de la terre, avec toutes les autres couleurs...

Elles cherchent le soleil, qui passe dans le ciel au printemps,
Des violettes qui se gorgent de chaleur, et adorent la douceur...

Véronique de perse, que ramassent les enfants pour maman,
Pour lui dire en silence, tout l'amour que l'on pense...

Les fleurs ont un langage qui parle aux gens sages,
Le lamier pourpre invite les abeilles, à boire dans leur stigmate...

Respire tous leurs parfums, sans y mettre les mains,
Pour que même fanées, les petites fleurs reviennent chaque année...

Et de bonne heure cette année !!!

jeudi 18 février 2016

Des tons chatoyants, des noms extravagants : ce sont nos champignons...

Promenade oblige dans le champ de Maurice, en espérant un cliché sous le bras...

Je cherche le roi des champignons fier et beau, qui me remplira d'émoi...

Solitaire ou en groupe, ils dévoile leur croupe, et malgré la gelée, ils sont là !!!

Sous des formes diverses, il aime les averses, la chaleur mais aussi le froid...

mardi 16 février 2016

Les mouches d'aujourd'hui, ne sont plus les mêmes que les mouches d'autrefois...

Passez donc, monsieur, s’il vous plaît, puisque vous descendez la rue...

Les mouches sont moins gaies, plus lourdes, plus majestueuses...

Dans les alysses, de toutes petites gouttes d'eau aux reflets charmants...

Les mouches sont plus graves, plus conscientes de leur rareté...

Je n'imaginais pas qu'avec aussi peu d'eau, on pourrait faire rêver...

Les mouches patinaient, piétinaient, trépassaient par centaines...
Elles foisonnaient, vivaient...

Maintenant elles surveillent leur démarche !!!

dimanche 7 février 2016

Retour au bercail des animaux du village, à la tombée du jour...

Le petit chevreau de Ciboulette adore s'adresser au cheval, et sans appréhension...

Sur le chemin du retour du champ, tous suivent Mary à la queue leue-leue...

Tout juste un mois le petit chevreau et déjà il gambade et grimpe partout...peur de rien...
 
Il prend le temps quand même de s'arrêter, pour téter sa mère Ciboulette...

Puis vient le moment de rentrer à l'étable du cheval avec un coin chèvrerie...

Pas de soucis, tous obéissent !!!!!!!!!!! Trop rigolo !!!!!!!!!!

mercredi 3 février 2016

Pourtant je vois un feu qui luit, mais issu du fond de ma mémoire...

Non, ce n’est pas l’été, dans mon jardin qui brille,
Où j'aime vivre, surtout l'hiver !!!

Ce n’est pas aux feux blancs de l’aube qui s’éveille,
Qui r'ouvre à ma pensée un lumineux chemin...

Quand on croit, aux parfums retrouvés de la veille,
Quand on cueille la branche qui te dit : "A demain!"

Non ! ce n’est pas le jour, sous le soleil d’où tombent,
Les roses, les senteurs, les splendides clartés...

C’est l’hiver, c’est le soir, près d’un feu dont la flamme,
Éclaire le passé sur les ganivelles de Vendée...

Au milieu, cette clarté, c'est le sommeil qui plane autour de moi...