lundi 17 mars 2014

Printemps, votre robe aux couleurs de soleil levant, s’étale à perte de vue...

N’attendez pas de moi que je vais vous donner
Des raisons contre le soleil, que je vois rayonner...

La pluie meurt, l’hiver fuit, maintenant la lumière,
Dans les champs, dans les bois, est partout la première...

Je suis par le printemps sincèrement attendrie.
Mars est un nouveau né, frêle, charmant, fleuri...

Accourez, le champ de Maurice chante, l’azur se dore,
Vous n’avez pas le droit d’être absents de l’aurore...

On a le doux bonheur d’être avec les oiseaux
Et de voir, sous l’abri des branches printanières...

d'après Victor Hugo

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