vendredi 6 septembre 2019

I Love You !!!

Mais, il faut qu'on discute d'abord...

Monsieur, n'a pas l'air d'accord, de me faire une place...

Rentre chez Toi, fille...

Bien, s'il en est ainsi...

Mais, tu me plaît bien : j'insiste...

Tu vois bien que c'est possible...

Je l'aime celui-ci...et la mangeoire aussi...

mardi 25 juin 2019

Elle est verte comme la menthe et s’est pétrifiée dans l’attente d’un papillon...

Les mantes religieuses ne font aucun dégâts dans les jardins... elles les débarrassent plutôt des nuisibles pour les plantes...

Ce petit papillon, qu'elle attrape avec ses pattes avant et qu'elle immobilise...

Certains y voient une forme de cannibalisme tandis que d'autres, d'un avis anthropomorphique, préfèrent y voir une forme d'abnégation. Bien repue pour 3 jours environ...

Ses pièces buccales sont de type broyeur, ce qui lui permet de manger très facilement des proies parfois aussi grosses qu'elle...

Elle dévore d'abord les ganglions cervicaux puis le reste du corps jusqu'à l'extrémité de l'abdomen. Elle laisse les parties trop dures comme certaines ailes ou pattes...

Dans la nature, les mantes ne vivent qu'un été de mai à octobre ou novembre environ...Pauvre papillon, 30 mn après, il n'était plus !!!

dimanche 23 juin 2019

Évasion à la mer qui redescend, pour dormir, loin, bien loin du rivage...

Et je suis face à la mer qui vient baigner le sable fin.

Caresses d’eau, de vent, d’air, de lumière et d’immensité.

En moi sera le désert, n’y entrera que le ciel tourmenté.

Je suis face à la mer, statue de chair et coeur de bois.

En moi sera le désert, qu'importe l'heure : sombre ou claire.

Je la regarde s'éloigner...

vendredi 19 avril 2019

La mer au murmure endormeur, au large lentement s’est retirée...

Pourquoi donc m'en irais-je aux pays transalpins, 
Quand tout charme les yeux non loin de ma forêt de pins ?

Là, où j'aime à respirer le parfum de résine 
Se mêlant aux sels purs de la brise marine !

Pourquoi fuir en ingrat cet heureux coin du monde 
Où le vieil océan épouse les roches du ponton ?

Là, où le rocher de l'Aunis découvre à marée basse
Et laisse apparaître les moindre détails de caillasse !

Là où sur des sables fins le flot vert s'effrangeant 
Jusqu'à mes pieds déroule un grand ourlet d'argent !

Le soir, quand à son nid d'amour l'oiseau revient, 
Derrière les ganivelles, un cœur bat à l'unisson du mien !