Pourquoi donc m'en irais-je aux pays transalpins,
Quand tout charme les yeux non loin de ma forêt de pins ?
Là, où j'aime à respirer le parfum de résine
Se mêlant aux sels purs de la brise marine !
Pourquoi fuir en ingrat cet heureux coin du monde
Où le vieil océan épouse les roches du ponton ?
Là, où le rocher de l'Aunis découvre à marée basse
Et laisse apparaître les moindre détails de caillasse !
Là où sur des sables fins le flot vert s'effrangeant
Jusqu'à mes pieds déroule un grand ourlet d'argent !
Le soir, quand à son nid d'amour l'oiseau revient,
Derrière les ganivelles, un cœur bat à l'unisson du mien !
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