L’adieu des feuilles d’or parmi la solitude, sous le ciel pâlissant comme de lassitude...
J'irai jusqu’au soir, à pas lents, marcher parmi les muettes allées, avec vision sur Sèvre...
Ce silence, et ce grand charme langoureux, qui verse en moi l’automne exquis et heureux...
La glycine est fanée et morte est l’aubépine, mais cette barque nonchalante restera vivante...
L’ombre grandit, l’azur décroît, le vent fraîchit sur le sentier, et l'herbe frisonne...
Chaque jour perd une minute, chaque aurore pleure un rayon, petit à petit, l’été fond...
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