Beau tapis liquide qui semble enfermer entre ses bords, des trésors de cristal d'eaux...

Près de la mer, sur le rivage, on voit passer les abeilles volages, derrière les barricades...

Le marais, bien souvent, n’apporte que des soupirs, nul ne peut résister à son charme...

C’est la liberté, qui méprise l’amour et la beauté, il s'épanche sur les flots écumeux...

Ma pensée, abandonne la terre pour percer les mystères des cieux, courant sur l’arène marine...

Mon regard poursuit les grands oiseaux du marais, qui ont cette liberté de pénétrer dans l’air...

Et puis le soir, au moment où le soleil se couche, traîne sur la mer des reflets mordorés...

Un paysage immense, qui toujours devant nous finit et recommence...

Cet azur, qui ce soir sera l'ombre infinie, cet espace qu'emplit une éternelle harmonie...

Ce merveilleux soleil, ce soleil radieux, si puissant à changer toute forme à mes yeux...

Cet océan si liquide et si bleu, sans rivage et sans fond, sans borne et sans milieu...

 

Et quand l'oscillation de toute brise agite, tout ce qui respire, ou remue, ou gravite...

 

Les flots de la lumière et les ondes du bruit, tout ce qu'on voit le jour, azur, espace...

Puis tout ce qu'on sent la nuit, pleine de feux, de lueurs, de rayons à la pleine lune...

Formidable et charmant, c'est bien plus que le ciel, le soleil et la mer !!!!

Temps clair au bord de la mer : formidable est la brise, jaune est le sable...

Sur le sable chaud, devenu tiède, je m’assois et contemple les charmantes, les chatoyantes...

"Salut !", me susurrent-elles d’une voix devenue soudainement douce, de soie...

Elles semblent heureuses, toutes blanches, avec une tache noire au bout des ailes...

Je soupire... elles tourbillonnent dans ce ciel si bleu, et s’approchent de moi...

Elles me clignent de l’œil, pour signifier qu’elles sentent ma présence, qu’elles me voient...

Les mignonnettes mouettes, planant sur ma tête, font la pose repas dans le sable rempli d'eau...