jeudi 12 septembre 2013

Et derrière les ganivelles des plages de Vendée...qui donc erre en cherchant ses repères...

Cette palissade en châtaignier, suffit à une forte diminution de la vitesse du vent et arrête le sable... 

Sa blancheur dans mon jardin a-elle un secret ? que cache-t-elle, renferme-t-elle une pensée ???

Sa vie tient à un fil par cette chaleur : soyez indulgent, passez lui un coup de fil...

On dit l'araignée solitaire, c'est une vérité légendaire et ma présence lui devient familière...

Que sa vie est amère, personne ne l'accepte dans sa chaumière et avec le temps elle désespère...

Mais elle a un compagnon de terre, elle s'est fait un avenir et avec la marée montante elle espère...

Thomise - Araignée-crabe ou Misumena vatia : 
Lorsque les oeufs sont en place, un couvercle de soie blanche clôt de façon hermétique, l'embouchure du récipient. Enfin quelques fils tendus en léger rideau font ciel de lit au-dessus du nid et délimitent, avec l'extrémité courbe des feuilles, une sorte d'alcôve où s'établit la mère. C'est mieux qu'un lieu de repos après les fatigues de la ponte : c'est un corps de garde, un poste de surveillance où la mère se tient, étalée à plat, jusqu'à l'exode des jeunes. Très émaciée par le dépôt des oeufs et la dépense de soierie, elle ne vit plus que pour la protection de son nid. Elle se cramponne au plancher de soie, elle déjoue mes assauts, que je modère d'ailleurs pour ne pas la blesser. A peine amenée dehors, l'opiniâtre rentre dans son poste. Elle ne veut pas quitter son trésor.
Le tissu est trop épais et trop tenace pour cédé aux tiraillements des reclus, si petits et si faibles. C'est donc la mère qui, sentant sous le plafond de soie, la marmaille trépigner d'impatience, a troué le sac elle-même. Cinq à six semaines, elle a persisté à vivre toute délabrée afin d'ouvrir la porte à sa famille d'un dernier coup de "dent". Ce devoir accompli, elle se laisse doucement mourir, cramponnée à son nid pour nourrir ses petits à leur sortie.

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