dimanche 27 février 2011

Le Tarin des aulnes







Le petit nouveau de ce début Mars

Petit oiseau assez voisin du chardonneret au plumage vert-jaune vif. Calotte et menton noirs. Barre alaire, sourcil, croupion et côtés de la queue jaunes. Ventre plus clair qui semble pouvoir être également strié de noir sur fond blanc.









Le tarin des aulnes habite dans les bois, forêts ou terrains vagues. Il n'hésite pas quelques fois à approcher de très près des habitations où il fréquente volontiers les mangeoires.









Il se nourrit de graines qu'il trouve dans les aulnes, les bouleaux ou les ormes, mais aussi de graines de chardons et de pissenlits.







Du jamais vu cet hiver

La Mésange huppée, petit lutin ailé des bois




La Mésange huppée n'a pas besoin de gomina pour se faire un épi sur la tête. Il est naturel et permanent. La coiffure hérissée de ce passereau lui confère à présent une allure jeune et « branchée».


Ainsi, cette mésange est bien dans le vent, au propre et au figuré.


 
Elle est d'ailleurs sédentaire dans nos régions où pendant la mauvaise saison elle se contente d'être erratique, en bande avec d'autres passereaux, mésanges et roitelets en particulier.
Mais dès la fin de cette saison, les mésanges huppés retrouvent leur instinct de territorialité en vue de leur nidification.

Celle-ci est plus précoce que chez les autres espèces de mésanges de nos contrées.









Les mésanges huppées partagent leurs milieux avec les mésanges noires et les roitelets.













Pour construire leur nid, il faut à ces oiseaux, dits cavernicoles, un trou d'arbre.





Aujourd'hui, fin février, je ne les vois déjà presque plus : dommage, elles sont trop mignonnes.

samedi 26 février 2011

Les Goulus, videurs de mangeoire







La Tourterelle turque
















L'Etourneau sansonnet














Le Merle


vendredi 25 février 2011

Pas de mélange dans les Mésanges, Label "bleue"






La Mésange bleue se distingue par sa large calotte bleue. Une ligne bleue foncée traverse sa face blanche du bec à la nuque. Ses ailes et sa queue sont bleues. Le reste du dessus est brun verdâtre. Le dessous est jaune uniforme avec une bande médiane grise longitudinale peu marquée.











La Mésange bleue zinzinule. Le cri de la mésange bleue est un petit cri aigu "tsi-tsi".

En hiver, elle fréquente les jardins, émettant un cri strident quand d'autres oiseaux viennent à la mangeoire.






Ce n'est pas une juvénile......

La juvénile a les joues jaune pâle, et un plumage plus jaune mais plus terne que l'adulte. Les couvertures alaires sont plus vertes et la calotte d'un bleu plus terne.








Pas un prestidigitateur n'égale la nature : elle opère sous nos yeux, en pleine lumière, et cependant il n'y a pas moyen de pénétrer ses trucs.















PRINTEMPS 2011



Bien s'accrocher à sa boule de graisse...regarder si rien ne dérange...














Puis se faire les ongles...












Un vrai cheptel dans mon jardin cet hiver

mercredi 23 février 2011

Le Verdier d'Europe





C'est un oiseau familier des jardins, attiré par les mangeoires proposant des graines de tournesol. Il chasse souvent les autres oiseaux de la mangeoire.

Très arrogant, bagarreur, parfois méchant...
Il m'est arrivé de taper aux carreaux pour les stopper.









Cet oiseau est très agile et arrive à prendre la nourriture offerte dans des distributeurs suspendus. Il consomme aussi des baies et des bourgeons, ainsi que les graines de nombreuses autres plantes.





Le verdier d’Europe émet un « djururut » rapide en vol. On peut aussi entendre un « tsooeet » doux et un « chup » bref.
Le chant est souvent lancé au cours d’un vol circulaire. C’est une série de phrases gazouillées finissant en long « dzweeeee » nasillard.




Les populations du verdier d’Europe ont décliné à cause des changements survenus dans les pratiques de l’agriculture. Ceci est la raison de la présence de cette espèce aux mangeoires.

lundi 21 février 2011

La Mésange nonnette, très fidèle à son territoire





Mais cette espèce est bien moins abondante que ses cousines bleues et charbonnières.
Peu familière, sinon farouche, la nonnette évite la proximité des habitations et prospecte que rarement les jardins, excepté en hiver lorsque les rigueurs météorologiques l'obligent à trouver sa pitance sur les mangeoires qu'elle visite furtivement.










Les Mésanges nonnettes restent très fidèles à leur territoire qu'été et hiver elles ne quittent pas.

Ce sont des vrais sédentaires.










Elle a le dessus de la tête, la nuque et le menton noirs (bonnet et bavette de cette couleur, lui ont valut son prénom vernaculaire français) le dos brun clair, les joues et le dessous blanchâtres. 











L'affaire se complique par le fait que dans nos régions est présente également un véritable sosie, la mésange boréale.






 

Au demeurant, si l'une de ces mésanges, dites grises, se présente à la mangeoire, il y a de très fortes chances que ce soit une mésange nonnette.

vendredi 18 février 2011

Le Chardonneret élégant


L'Oiseau préféré de Papa.


Le chardonneret est un élégant passereau un peu plus petit qu'un moineau qu'on reconnaît à son plumage composé d'un mélange de brun clair, de noir, de blanc, de doré et de rouge, produisant une cascade de couleurs au moindre mouvement.











Il porte une tache rouge sur la face. Le chardonneret élégant a un bec conique et pointu, spécialement adapté pour prélever les graines des plantes comme le chardon, ce qui lui vaut son nom.
















Il est assez gracieux, très sociable et son vol est onduleux et dansant, mais très erratique.
Assez farouche surtout à la saison de la nidification, il se perche principalement à la cime des arbres.












Chacun d'eux m'apporte une pensée pour toi, Papa.
Chaque année, je les attends....cet hiver, ils étaient quatre.

Cependant pas facile de les mettre en boîte.........

lundi 14 février 2011

La Mésange charbonnière zinzinule





La Mésange charbonnière a les parties inférieures jaunes avec une bande centrale noire partant du menton jusqu'à l'abdomen. Sur les parties supérieures, le dos est verdâtre. Les ailes sont bleu grisâtre avec une barre alaire blanche. La queue est bleu-gris avec les rectrices externes blanches. La tête est bleu-noir luisant avec les joues blanches. Les yeux sont noirs. Le bec court est noirâtre. Les pattes et les doigts sont bleu-gris clair.






La Mésange charbonnière zinzinule.


La Mésange charbonnière est très grégaire, vivant et se nourrissant en petits groupes avec d'autres mésanges, en dehors de la période nuptiale.


La Mésange charbonnière a tendance à se nourrir sur le sol plus que les autres mésanges.










Pendant l'été, elle glane des invertébrés sur les feuillages et dans les crevasses de l'écorce, et elle fréquente les mangeoires en hiver.















Au Printemps, elle fait la belle...

vendredi 11 février 2011

La Sittelle torchepot, un moment pour observer




Pourquoi avoir choisi ce nom peu esthétique de torchepot pour désigner un don hors du commun ?


En effet, la Sittelle torchepot, utilise les cavités naturelles, ou les nichoirs (les "pots"), et pour s'en faire un logis, en réduit l'orifice au diamètre ad hoc par un torchis fait de boue et de salive. D'où torchepot, si vous avez bien suivi. 








Queue courte, corps trapu en forme de fuseau se prolongeant sans cou par une grosse tête munie d'un bec puissant et pointu. Le dos est gris-bleu, la gorge blanche, la poitrine et le ventre roussâtres ; un sourcil noir barre l'œil.
On la repère parfois plus facilement à l'oreille : s'activant frénétiquement à la recherche de son déjeuner, elle s'encourage de vigoureux tuituittuittuit ... tuffit ...  très caractéristiques.











Elle fréquente aussi les mangeoires où elle se montre très agressive, chassant les autres oiseaux. Elle est très active et agile. Elle sautille rapidement sur le sol.










La Sittelle torchepot est capable de parcourir les troncs d'arbres et les branches dans un sens ou dans l'autre,  même avec la tête en bas.

jeudi 10 février 2011

Pas timide, mon petit Rouge gorge

"Un vrai compagnon apprivoisé de plusieurs années"

le matin, une chansonnette dans le noisetier,
le soir, à mon retour du travail, sur le portail puis à ma porte de voiture,
le vendredi, lorsque je tondais la pelouse, juste derrière moi pour admirer mon travail,
et combien d'autres situations.........



L'angélisme qui se dégage d'un Rouge gorge, son petit côté attendrissant, corps en boule, œil vif qui nous fait "craquer" est passablement ébréché par le tempérament qu'il manifeste.

Eté comme hiver, il défend son domaine contre l'intrusion de ses congénères. Quiconque possède un jardin peut vérifier au quotidien l'intolérance des Rouges gorges.

Ces oiseaux voient rouge, au propre comme au figuré !







En règle générale, le chant est une excellente façon d'atténuer les querelles de voisinage. Ce mâle qui chante si joliment est en réalité un propriétaire sur son bien, et qui le proclame (...).

Les qualités de douceur et de musicalité du chant ne laissent guère supposer sa véritable signification belliqueuse.











Au cœur de l'hiver, il clame encore ses titres de propriété !













Un chat, ennemi mortel cet hiver 2010/2011. Un autre est là, mais va-t-il le remplacer............................