Apporte ton ciel bleu, petite boule de plume, azur jusqu'au bout des ailes...

Une mésange  tellement bleue, qu’on la dirait peinte du ciel estival...

Elle vient déjà quémander, quelques graines et des miettes, c'est le bal...

Ses plumes par le vent ébouriffées, petite mésange s’approche pour picorer...

De l’azur au bout des ailes, du noir autour de ses yeux écarquillés...

Sous les rondeurs de sa tête, son jabot jaune est tout gonflé...

Derrière ma vitre je n’ose pas bouger, pour mieux la photographier...

La Sittelle torchepot, de retour aux mangeoires, descend les branches à l’horizontale sans raccourci...

Pourquoi avoir choisi ce nom peu esthétique de torchepot, pour désigner un don hors du commun ???

En effet, la Sittelle torchepot, utilise les cavités naturelles, ou les nichoirs (les "pots"), et pour s'en faire un logis, en réduit l'orifice au diamètre ad hoc par un torchis fait de boue et de salive.

D'où torchepot, si vous avez bien suivi...

Queue courte, corps trapu en forme de fuseau se prolongeant sans cou par une grosse tête munie d'un bec puissant et pointu. Le dos est gris-bleu, la gorge blanche, la poitrine et le ventre roussâtres , un sourcil noir barre l'œil...

On la repère parfois plus facilement à l'oreille : s'activant frénétiquement à la recherche de son déjeuner, elle s'encourage de vigoureux tuituittuittuit ... tuffit ...  très caractéristiques...

Elle fréquente aussi les mangeoires où elle se montre très agressive, chassant les autres oiseaux...

Elle est très active et agile. Elle sautille rapidement sur le sol...

Tout comme les mésanges, elle ira taper la graine de tournesol contre une branche pour la décortiquer...

Sur le petit chemin de la Ramée, qui mène à la rivière...

Loin des bruits de la ville, loin de toutes angoisses et toutes peurs,

Je vais, de mon pas tranquille, sur ce chemin plein de douceurs...

C'est un petit chemin, qui sent si bon la terre,

Quand il se désaltère, à la pluie du matin...

Quand mon esprit vagabonde, mes rêves m'entraînent ailleurs,

Sur ce chemin du bout du monde, où s'arrêtent le temps, les heures...

C'est un petit chemin, où les mûriers sauvages,

Guettent votre passage, pour vous griffer les mains...

C'est un petit chemin, qui longe la frontière,

D'un monde imaginaire, de fées et de lutins...

Quand la rosée scintille sur les herbes, chaque buisson porte un joyau merveilleux...

Tout son calme est frais, tout est répandu d'amoureuse rosée sur les feuilles...

Ce matin, au détour d'un buisson une délicieuse rosée est tombée sur le coeur des plantes...

Tel que le diamant qui brille comme cette goutte de rosée, qui reflète sa dureté et son éclat...

Sa douceur et sa pureté a, ce qu'il y a de plus tendre, et tout brille de toute son énergie...

La rosée ne remplit pas le puits, et que deviendrait la feuille ...la pelouse est ravie !!!

Retourner en réserve naturelle campagnarde, où le lichen pris place sous la nature ombragée...

Soudain, je revoie mon vieil arbre toujours aussi rempli de lichen au plus offrant...

J’aime toujours cette odeur sauvage, sans fioriture, tout le naturel de bon vivant...

J'ai cette fâcheuse impression d’immensité, alors que tout n’est que lichen redondant...

On y sent le parfum du passé, la gloire des ancêtres, ou le lierre aussi, est dégoulinant...

Elle s'est mise à m'observer avec tant d'attention, comme un robot semble t'il !!!

J'aime l'araignée et j'aime l'ortie, parce qu'on les hait,

Et que rien n'exauce et que tout châtie, leur morne souhait...

Parce qu'elles sont maudites, chétives, noirs êtres rampants,

Parce qu'elles sont les tristes captives, de leur guet-apens...

Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes, parce qu'on les fuit,

Parce qu'elles sont toutes deux victimes de la sombre nuit...

Passants, faites grâce à la plante obscure, au pauvre animal,

Plaignez la laideur, plaignez la piqûre, Oh ! plaignez le mal !!!

Araignée sauteuse : Salticidae Marpissa muscosa : J'aime l'araignée (Extrait du poème de Victor Hugo)

A l’intérieur de mon jardin, les fleurs et les odeurs reviendront c’est sûr...

Parmi le vert, et la floraison de toutes les plantes d'automne..

Je flâne, je délibère ici, je rêve par là et l’heure s’arrête...

Ces tournoiements et ondulations soudaines de brises automnales...

S’étendent pleinement, se déplient et s’amplifient dans l'air...

Elles n'envoient aucuns parfums dans le vent devenu frais...

Il faut juste les contempler dans la blanche pâleur du soleil aujourd'hui...

BOUINER, c'est tout un art !!! le tout est d’être créatif...

Même avec des photos ratées...        C'est observer, rechercher, bidouiller...

Traficoter, bricoler, faire quelque chose de façon ludique...

Passer par divers chemins, prendre et perdre son temps...

Se délecter, contempler, businer. Évidemment que c'est faire quelque chose !!!

Bouiner n'est pas glander mais s'agiter, courir en permanence...

D'ailleurs "ne rien bouiner" c'est ne rien faire !!!

"Il ne s’agit pas de manque de courage ou d’ennui, mais réellement de plaisir, d’une réelle jouissance de se mettre en mode bouinage, déconnecté, sans horaire précis, et de changer d’activité dès que le vent pousse, puis de passer à rien faire, le rien consistant à observer un oiseau à travers la vitre, à boire un peu de silence, à se resservir un thé, à enclencher un CD dans la platine, à rêver", nous explique une ceinture noire de bouinage.

Bouiner est finalement une forme de poésie de l’alternance entre le rien et le tout, l’unique rempart avant le glandage absolu, avant la disparition programmée de vos derniers neurones encore actifs dans la machine à broyer méthodique et cathodique...

Pluie automnale, harmonieuse et douce qui fait briller le végétal...

J'aime la pluie qui vagabonde, qui fait l'école buissonnière, toilettant les feuillages...

J'aime la pluie qui sautille, des éclats purs qu'elle éparpille, en clapotis d'étincelles...

J'aime la pluie d'espérance, quand la terre implore le ciel, et attend un bain de miel...

J'aime la pluie et ses caresses, ses effleurements qui ont l'élégance et la finesse...

J'aime la pluie, ses paysages tout en nuances d'aquarelles, peignant une nature plus belle...

J'aime la pluie qui s'éloigne, et les oiseaux qui rejoignent cet azur qui fait leur bonheur...

VIVE le SOLEIL !!!!!

Ah! toujours ce ciel bleu...après tant de jours ensoleillés, nous invite à la vie maritime !!!

Et je me donne le droit de penser, que sur la mer calme va s'étaler, de très jolis reflets, très colorés...

Le soleil dans mes fleurs fanés, ont enfin décidé de jouer avec les ombres et la lumière, pour m'étonner...

Ils se déforment et me bercent, dans une nouvelle sensation, construite sur une vaste étendue d'eau bleutée...

Le voyage alors, me tend les bras pour me conduire ailleurs, où chantent une parade de couleurs intensifiées...