Dans les sous-bois colorés, les arbres sont chargés d'or, de feu et d'argent...

C’est l’heure exquise et matinale (naaan), que rougit un soleil soudain.

A travers la brume automnale, tombent les feuilles sur le chemin...

Leur chute est lente. On peut les suivre, du regard en reconnaissant,

Le chêne à sa feuille de cuivre, l’érable à sa feuille de sang...

Les dernières, les plus rouillées, tombent des branches dépouillées,

Mais ce n’est pas l’hiver encore, une blonde lumière arrose...

Déjà plus d’une feuille sèche, au bord de la Sèvre, parsème les prairies jaunis,

Soir et matin, la brise est fraîche, mais les beaux jours ne sont pas finis...

Seul varie le temps, la lumière et le son sur les eaux de la Sèvre,

Les effets de l'automne sur la nature, le ciel, la terre et l’eau...

Par ailleurs, on voit s’ouvrir les fleurs que garde, le jardin, pour dernier trésor,

Le dahlia met sa cocarde, le souci sa toque d’or, mais la rose de noël pointe à éclore...

La Nature nous procure les dernières réserves de chaleur, de vivacité et de couleur...

Chaque jour de l'année révèle une poésie unique, une lumière particulière, une poésie éphémère...

 

Chaque jour est un cadeau, et mon appareil photo est mon meilleur ami pour immortaliser l'unique...

L'automne est la saison de la flamboyance de la nature, avant son long engourdissement hivernal...

Les couleurs envahissent le couvert forestier, comme un hymne à la beauté...

Dans des conditions quasi estivales, la promenade quotidienne est alors un véritable enchantement...

La féerie  de l'automne, continue d’émerveiller et de charmer l’humain...

Bouiner, c'est tout un art !!! le tout est d’être créatif...

C'est observer, rechercher, bidouiller...

Traficoter, bricoler, faire quelque chose de façon ludique...

Passer par divers chemins, prendre et perdre son temps...

Se délecter, contempler, businer. Évidemment que c'est faire quelque chose !!!

Bouiner n'est pas glander mais s'agiter, courir en permanence...

D'ailleurs "ne rien bouiner" c'est ne rien faire !!!

"Il ne s’agit pas de manque de courage ou d’ennui, mais réellement de plaisir, d’une réelle jouissance de se mettre en mode bouinage, déconnecté, sans horaire précis, et de changer d’activité dès que le vent pousse, puis de passer à rien faire, le rien consistant à observer un oiseau à travers la vitre, à boire un peu de silence, à se resservir un thé, à enclencher un CD dans la platine, à rêver", nous explique une ceinture noire de bouinage.

Bouiner est finalement une forme de poésie de l’alternance entre le rien et le tout, l’unique rempart avant le glandage absolu, avant la disparition programmée de vos derniers neurones encore actifs dans la machine à broyer méthodique et cathodique...

Si l'oiseau chante c'est bon signe, vous pouvez alors signer le tableau...

Installer et peindre d'abord une mangeoire avec une porte ouverte...

Placer ensuite la mangeoire comme un tableau, contre un arbre du jardin...

 

Se cacher derrière l'arbre ou la vitre, silencieusement sans bouger...

Ne pas se décourager : attendre... Parfois l'oiseau arrive vite...

Si l'oiseau arrive, attendre que l'oiseau pénètre dans sa mangeoire... 

On peut alors signer le tableau avec une des plumes de l'oiseau...

Petite mésange huppée est au rendez-vous encore cette année...

Un chapeau est un héro, contre le soleil de plomb...

Faut-il être breton, pour porter chapeau rond ?

Et le chapeau de paille ? accessoire d'éventail ???

A chapeau, le carton souvent cache à nos yeux,

Trésors de petits vieux, ou secrets d'évasion...

Et puis, s'il est en paille bien plus fier qu'Artaban

Sortez sans amertume pour trouver un amant !!!

Et si vous le porter ou que vous travailler,

vous ne pourrez le tirer, voire même le manger...

Alors là je vous crois, vous pourrez en ce cas

faire cent entrechats lui dire : "Chapeau bas"

Affectionner son chapeau, les jours sont plus rigolo,

Sans être Greta Garbo, il apporte sa blancheur...

Portée bien fièrement, avec sa fine lisière,

Couvre chef et tête au chaud, une casquette de chapeau...

Le phare des Baleines, un nom évocateur de grand large et de belles histoires...

Contrairement aux autres phares de la côte, il ne porte pas le nom du lieu de son implantation.

Le Phare des Baleines tire son nom des échouages de cétacés qui se produisaient souvent autrefois sur cette côte de l'île.

Il est  d'ailleurs situé sur le territoire de la commune de Saint-Clément-des-Baleines

Le phare actuel date de 1854. Il a été construit à cette époque pour remplacer la Vieille Tour de 1682 qui subsiste au nord du phare.

L'escalier hélicoïdal de 257 marches permet d'atteindre le sommet à une hauteur de 50 mètres.

Le foyer de la lanterne est à 57 mètres au dessus des hautes mers, la portée lumineuse est d'environ 50 km...

En face de les Portes-en-Ré : La Tranche sur mer repérable grâce aux éoliennes...

Les écluses à poissons :

Du sommet, on a également côté pleine mer, une vue sur une belle écluse à poissons.

Les écluses sont des pièges à poissons constitués de murs de pierres. Recouverts à marée haute, les murets retiennent les poissons quand la marée descend.

Les écluses à poissons font partie du patrimoine. Il y en avaient plusieurs sur la côte de Saint-Clément-des-Baleines.

Elles rendaient service à la population et protégeaient la côte...

Site historique, Saint-Martin de Ré est un lieu de détente et de plaisir...

Capitale historique de l’île de Ré, Saint-Martin de Ré est aujourd’hui un village au charme incomparable.

Organisé autour de son port et protégé par ses remparts, c’est un lieu de villégiature et de promenade incontournable pour tous les visiteurs.

Ici, ruelles et venelles recèlent de nombreux trésors du patrimoine rétais.

Un centre ville animé aux demeures chargées d’histoire, des terrasses pour discuter et pour rêver,

un port où pêcheurs et plaisanciers se côtoient dans la bonne humeur...

Très beaux commerces et galeries reflètent un certain art de vivre pendant que toute l’année, les halles, rénovées, et les restaurants assurent la promotion des produits du terroir rétais...