Une fois inversé, réchauffé, lomographié...effets sur clichés ratés !!!

Une tentation de laisser le hasard faire son travail, sur une vraie photo ratée...

Ensuite arrive l’inévitable : l’irrésistible envie de trafiquer, cette fameuse photo...

Comme toute passion, il est impossible de prédire quand cela peut prendre...

Que tous ces instants sont capturés avec un oeil enthousiasme, pour le meilleur...

Des pôles inversés à perdre le nord, des températures négatives...

Pas si grave : le retour du froid m'a inspiré et réchauffé...

Pas si grave : la Sèvre a retrouvé son lit depuis quelques temps...

Pas si grave : juste des couleurs inversées, des valeurs négatives...

Pas si grave : les arbres sont de retour au sec avec seulement 36% d'humidité...

Dixit ma station météo : températures ressenties -11°, un vent glacial...

Retour au bercail des animaux du village, à la tombée du jour...

Le petit chevreau de Ciboulette adore s'adresser au cheval, et sans appréhension...

Sur le chemin du retour du champ, tous suivent M... à la queue leue-leue...

Tout juste un mois le petit chevreau et déjà il gambade et grimpe partout...peur de rien...

Il prend le temps quand même de s'arrêter, pour téter sa mère Ciboulette...

Puis vient le moment de rentrer à l'étable du cheval avec un coin chèvrerie...

Pas de soucis, tous obéissent !!!!!!!!!!! Trop rigolo !!!!!!!!!!

Corbeille d’argent , sous ce nom se cache en vérité un jardin de diamant...

La corbeille d’argent se répand en coussin à floraison blanche, dès le printemps...

Ton suc au bord des paupières, agrandit tes yeux de biche, dès le printemps...

La rosée du matin perle tes pétales, d'argent en de diamant, dès le printemps...

Tentation de te secouer, larme d'eau, le soleil ce matin est enfin présent...

Ce romarin, d’un très vieux bois, sans beaucoup de ressort, fleuri encore...

Ce Romarin, un vieil arbuste dénudé, tout licheneux, craquant et tordu...

Il est si vieux et si engourdis, que son tronc, au moins trois fois s’est fendu...

Mais il sent si bon et si fort, senteur tenace de ses minuscules fleurîtes...

Nous embaument toujours et encore, jusqu'au plus profond de notre gîte...

A l'heure où le soleil de février enfante enfin la lumière...

Un nouveau jour s'habille de couleurs éphémères...

Enchantées par les oiseaux les fleurs ouvrent leur coeur...

Perles d'eau, rosée du matin, ressemblent à une aquarelle...

Ces tons pastels, ces dégradés, offrent leur discrète senteur...

C'est la faute au mulot : 10 000 visites, une récompense prestigieuse...

Qui me motive à continuer mon parcours photographique,

au travers parfois d'un périmètre réduit, mais non dénué d'observation...

MERCI à tous mes lecteurs, qui ont gentiment joué

le jeu des commentaires si appréciables...

MERCI à tous mes visiteurs, qui ont apprécié cette longue préparation

de travail nocturne, pour mettre en ligne...

MERCI au mulot de mon ordinateur, qui m'écrit des textes de rêves,

en se battant avec la rime...

NIKON D5100

+ AF-S DX NIKKOR 18-105mm f/3.5-5.6G ED VR

+ Objectif AF-S Micro Nikkor 60 mm f/2.8G ED

Un très beau cadeau : MERCI...

Un mulot me fit milles courbettes, sans faire le gros dos...

Je me dis : "Tu m’as l’air bien hardi ou bien fou"...

De gagner la sortie en passant par chez nous...

Ne reste pas chez moi, dans mes recoins, sur mes cailloux...

Un mulot des vignes, chez nous : c'est un migrant fou !!!

C'est un réfugié, gardons nos griefs, tolérons le simplement, mais cachou ???

La magie de l'hiver, des couleurs qui transportent dans un autre monde...

Arrêtons-nous et profitons de ce moment, un style de vie différent...

Des flocons de neige, une rivière gelée et le village devient inexistant...

Ces flocons qui conçoivent de magnifiques paysages pourtant éphémères...

Un regard de ciel bleu à travers cette glace comme une bêche-de-mer...

La langue de bois, une autre façon de s'exprimer sous mon préau...

Cette langue, comme matériau de création premier, pour faire le feu de bois...

Atteindre et véhiculer une expérience profonde du réel, un langage inouï...

Parler la langue de bois, se contenter de sélectionner puis agencer les copeaux...

Réagir à partir de ma langue de bois, et refuser de brûler ces sublimes copeaux...

Lichen dans ta robe pleine de relief...sauve toi de ma brosse...

Peu conscient des saisons, il pullule partout cet hiver...

Et la lumière du jour adoucit la teinte de sa robe de ton vert...

Parfois, sa cousine la mousse le surprend en assaut de moiteur...

Témoin, le tronc gardera silence de ma brosse et de soins traiteurs...

Lichen, j’aime ce végétal... qui pousse lentement mais sûrement...

Il me dit son peu de reconnaissance sociale et sa ténacité pourtant à durer...

Me donne toutes ses notes : le fragment, l’épars mais aussi le trait, l’éclat, la légèreté...

Noter, c’est une question d’angle : des impressions de nature à enchanter...

Quand la lumière a enfin pris appui, sur mon prunier envahi par un lichen bien agrippé...

Phénomène banal, chaque bulle d’univers se comporte comme toute seule...

Voir la lumière transfigurer mes Bryophytes en un clin d’œil ?

Croiser dans le jour transparent le regard d’une fleur sèche et mouillée ?

Entendre, ne fusse qu'un instant le chant muet d'une bulle d'eau ?

Où est donc l’entrée de l’univers, où la sortie ? L’infini est au centre de nous...